Introduction
Hier, c’était ma fête. Et en refermant ce mois d’écriture quotidienne, j’ai réalisé à quel point ce rituel m’a habitée : en marchant, en courant, en vivant ma journée… je pensais à ce que j’allais écrire. Mettre des mots m’a tenue compagnie — et j’ai aimé ça.
Avant tout : merci d’avoir lu, commenté, partagé, écrit en privé. Vos messages m’ont touchée profondément.
Quarante ans comme un ultra (pas parfait, mais vrai)
Mes 40 dernières années ressemblent à un ultra. Pas un ultra lisse : un ultra vivant.
Celui où tu continues même fatiguée, même dans le doute, même quand tu ne sais plus « pourquoi ».
La course m’a appris une loi simple : tu ne contrôles pas le parcours, seulement ta façon de le traverser.
Tu peux être brûlée, vidée, éparpillée… et avancer quand même. Un pas. Puis un autre.
Les douleurs passent, les tempêtes aussi. Ce que tu deviens, ça reste.
Le bonheur n’est pas au fil d’arrivée
Le bonheur ne t’attend pas à la médaille. Il se cache :
dans la façon d’avancer,
dans les décisions difficiles que tu assumes,
dans les limites posées sans t’excuser,
dans la force tranquille de continuer, même dans le noir.
Le bonheur, c’est la qualité de marche entre deux ravitos de la vie.
Ce que l’ultra m’a appris (et que j’emporte pour la suite)
Un pas suffit. Quand tout semble trop grand, ramener au prochain pas.
Économiser la lumière. Garder l’énergie pour ce qui compte, pas pour ce qui brille.
Parler doux au mental. Le ton que tu t’adresses détermine ton endurance.
Oser dire non. Les limites sont des balises, pas des barrières.
Célébrer l’ordinaire. Le quotidien bien vécu est une victoire silencieuse.
Terminer… pour mieux repartir
Je clos ce chapitre comme on sort d’un ultra : pas parce que c’était parfait, mais parce que je suis prête pour la suite. Prête pour le prochain segment, la prochaine section de sentier, l’inconnu qui forme.
KEEP MOVING. ✌️
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Crédit photo : Catherine F. Castonguay
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