Introduction
Le confort est un piège magnifique. Il promet la sécurité, chuchote « reste »… et t’enlève l’élan d’avancer. Il rassure si bien qu’on finit par oublier de quoi on est encore capable. Le plus dangereux ? Il ne fait pas mal. Il s’installe sans bruit.
Le vrai visage du confort
Le confort, ce n’est pas qu’un divan 🛋️. C’est une philosophie invisible qui répète :
« Demain fera l’affaire. »
« Ce n’est pas le bon moment. »
« Tu n’es pas prêt·e. »
Résultat : on reste dans des situations connues mais qui n’apportent plus de vie. On dit oui quand tout crie non. On scrolle au lieu d’avancer. Et chaque « demain » nourrit le prochain.
Le coût caché
L’élan s’éteint : tu ne t’ennuies pas… tu t’endorms.
Les saisons passent : les opportunités aussi.
Les regrets s’installent : on réalise trop tard que l’attente n’a rien changé, sauf nous.
On ne vit pas pour être « correct ». On vit pour être vivant.
Reprogrammer la boussole
La confiance ne naît pas dans le confort ; elle se construit dans l’inconfort : l’inconnu, le doute, le « j’y vais quand même ». Chez nous, avec Maxime Tardif, on demande aux enfants de faire une chose par année qui les sort de leur zone de confort — et on le fait nous aussi. Pas pour se tester : pour grandir.
Comment sortir du piège (sans tout chambouler)
1) Nommer l’endroit où tu t’endors
« Où est-ce que je dis demain depuis trop longtemps ? »
« Qu’est-ce qui est confortable mais me rétrécit ? »
2) Remplacer « demain » par un micro-pas de 10 minutes
Appeler, envoyer le courriel, ouvrir le fichier, sortir marcher, monter une page de projet.
La règle : aucun jour à zéro.
3) Choisir un inconfort « sécuritaire »
Un défi qui fait un peu peur mais ne te met pas en danger : parler, demander, essayer, publier, postuler.
4) Fermer la porte au « scroll refuge »
Définir une heure sans écran le soir.
Déposer le téléphone dans une autre pièce durant ton micro-pas.
5) Célébrer l’action, pas le résultat
Comptabiliser les jours d’action (✓) plutôt que les KPI.
La progression crée l’envie d’y retourner.
Mini-défi « Sortie de confort » (7 jours)
Jour 1 : écrire la liste 3× « demain » → choisir 1 action de 10 min.
Jour 2 : dire non à quelque chose qui n’est plus aligné.
Jour 3 : demander de l’aide / feedback précis.
Jour 4 : publier / présenter quelque chose d’imparfait mais réel.
Jour 5 : apprendre 15 min sur un sujet relié à ton rêve.
Jour 6 : faire une sortie (course/marche) quand tu n’en as pas envie.
Jour 7 : planifier la prochaine petite marche (un créneau récurrent).
Conclusion
Le confort, c’est doux… pour se reposer. Mais ce n’est pas là qu’on se découvre, qu’on devient, qu’on réalise qu’on est tous capables de plus. Aujourd’hui, secoue un peu la poussière. Fais une chose — même petite — qui rallume la flamme.
Le confort détruit les rêves. Alors, tu choisis quoi ?
KEEP MOVING. ✌️
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