J-05 vers mes 40 ans

Introduction

Il y aura des moments où tu porteras un projet, une idée, un rêve… et tu te sentiras seule à en saisir la portée. Ce n’est pas un manque d’amour autour de toi : ton WHY t’appartient. Attendre la validation extérieure, c’est souvent remettre sa vie sur pause. Devenir son plus grand fan, c’est continuer — même quand personne n’applaudit encore.

Pourquoi la validation extérieure nous freine

On a été conditionnés à chercher des « vas-y ». Quand ils n’arrivent pas, on doute de l’idée plutôt que d’accepter une réalité simple : personne ne peut ressentir ton moteur à ta place. Parfois, on te projettera des peurs et des limites qui ne sont pas les tiennes. Même solide, ça ébranle. D’où l’importance d’un ancrage intérieur.

Être son plus grand fan = ne plus dépendre d’un feu vert pour avancer.

À quoi ça ressemble, concrètement

  • Tu continues quand on ne comprend pas encore.

  • Tu écoutes les feedbacks utiles sans abandonner ton axe.

  • Tu mesures tes progrès par l’action, pas par les applaudissements.

  • Tu acceptes que ton rêve fasse sens d’abord pour toi.

Plan pratique pour devenir ton propre fan

1) Clarifie ton WHY (en 1 phrase)

« Je fais X, pour Y, parce que Z. »
Garde-le visible (fond d’écran, carnet). C’est ton repère quand le doute monte.

2) Rituels d’action (aucun jour à zéro)

  • 15–30 minutes quotidiennes dédiées à ton projet.

  • Même heure, même déclencheur (café → ordi → 20 min).

3) Tableau des preuves

Chaque soir, note 3 petites victoires (un mail envoyé, une page écrite, un appel). Ton cerveau apprend à se féliciter plutôt qu’à se saboter.

4) Pare-brise mental

  • Filtre les avis : compétent + bienveillant + contexté.

  • Le reste = bruit. Remercie, archive, avance.

5) Mantras d’auto-soutien

  • « Je peux avancer sans permission. »

  • « Je préfère l’élan à l’approbation. »

  • « Mon travail parle pour moi. »

6) Filet de sécurité

Identifie 2 personnes ressources (une pour le cœur, une pour la stratégie). Quand ça brasse, appelle-les, pas le chœur des spectateurs.

Signes que tu t’appuies sur toi (et que ça marche)

  • Tu remets moins tes idées « sur pause ».

  • Les doutes des autres n’éteignent plus ton feu.

  • Tu publies / lances plus tôt, tu itères plus vite.

  • Tu ressens plus de fierté calme que de montagnes russes émotionnelles.

Conclusion

Être son plus grand fan n’est ni de l’ego ni de l’aveuglement : c’est un choix de loyauté envers soi. Le jour où tu n’as plus besoin d’être validée pour avancer, tes rêves cessent d’être fragiles — ils deviennent en chantier.
La prochaine fois qu’on te demande : « De qui es-tu fan ? » — j’espère que tu répondras : de moi.

Crédit photo : Mon premier 100 miles — Javelina Jundred 2018