Introduction
Il y aura des moments où tu porteras un projet, une idée, un rêve… et tu te sentiras seule à en saisir la portée. Ce n’est pas un manque d’amour autour de toi : ton WHY t’appartient. Attendre la validation extérieure, c’est souvent remettre sa vie sur pause. Devenir son plus grand fan, c’est continuer — même quand personne n’applaudit encore.
Pourquoi la validation extérieure nous freine
On a été conditionnés à chercher des « vas-y ». Quand ils n’arrivent pas, on doute de l’idée plutôt que d’accepter une réalité simple : personne ne peut ressentir ton moteur à ta place. Parfois, on te projettera des peurs et des limites qui ne sont pas les tiennes. Même solide, ça ébranle. D’où l’importance d’un ancrage intérieur.
Être son plus grand fan = ne plus dépendre d’un feu vert pour avancer.
À quoi ça ressemble, concrètement
Tu continues quand on ne comprend pas encore.
Tu écoutes les feedbacks utiles sans abandonner ton axe.
Tu mesures tes progrès par l’action, pas par les applaudissements.
Tu acceptes que ton rêve fasse sens d’abord pour toi.
Plan pratique pour devenir ton propre fan
1) Clarifie ton WHY (en 1 phrase)
« Je fais X, pour Y, parce que Z. »
Garde-le visible (fond d’écran, carnet). C’est ton repère quand le doute monte.
2) Rituels d’action (aucun jour à zéro)
15–30 minutes quotidiennes dédiées à ton projet.
Même heure, même déclencheur (café → ordi → 20 min).
3) Tableau des preuves
Chaque soir, note 3 petites victoires (un mail envoyé, une page écrite, un appel). Ton cerveau apprend à se féliciter plutôt qu’à se saboter.
4) Pare-brise mental
Filtre les avis : compétent + bienveillant + contexté.
Le reste = bruit. Remercie, archive, avance.
5) Mantras d’auto-soutien
« Je peux avancer sans permission. »
« Je préfère l’élan à l’approbation. »
« Mon travail parle pour moi. »
6) Filet de sécurité
Identifie 2 personnes ressources (une pour le cœur, une pour la stratégie). Quand ça brasse, appelle-les, pas le chœur des spectateurs.
Signes que tu t’appuies sur toi (et que ça marche)
Tu remets moins tes idées « sur pause ».
Les doutes des autres n’éteignent plus ton feu.
Tu publies / lances plus tôt, tu itères plus vite.
Tu ressens plus de fierté calme que de montagnes russes émotionnelles.
Conclusion
Être son plus grand fan n’est ni de l’ego ni de l’aveuglement : c’est un choix de loyauté envers soi. Le jour où tu n’as plus besoin d’être validée pour avancer, tes rêves cessent d’être fragiles — ils deviennent en chantier.
La prochaine fois qu’on te demande : « De qui es-tu fan ? » — j’espère que tu répondras : de moi.
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Crédit photo : Mon premier 100 miles — Javelina Jundred 2018
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