Le passé ne me définit pas (et ne te définit pas non plus)
À 17 jours de mes 40 ans, je réfléchis beaucoup à mon parcours. À tout ce que j’ai vécu, aux chapitres que je croyais terminés… et à ceux que je traîne encore un peu trop souvent dans ma tête.
Ce qui m’a frappée ces derniers jours, c’est à quel point le passé peut prendre toute la place si on le laisse faire.
Je vois tellement de gens – et parfois, je me vois moi aussi là-dedans – qui vivent plus dans leurs souvenirs que dans leur vie actuelle.
Ils racontent les mêmes histoires, encore et encore.
Ils justifient leur présent par ce qu’ils ont vécu, comme si ça faisait d’eux des victimes de la vie. 🤔
Ils expliquent où ils en sont aujourd’hui… parce qu’un jour, il leur est arrivé ça.
À force de répéter ces histoires, le passé devient presque une identité.
Comme si ce qui s’est passé décidait une fois pour toutes de ce que nous avons le droit d’être.
Quand le passé devient une excuse… confortable
On finit par laisser ce qu’on a vécu décider de ce qu’on est devenu.
Comme si c’était un destin figé.
Comme si c’était logique de rester là.
Comme si c’était une excuse acceptable… parce que quelque part, ça finit par devenir confortable.
Confortable, pas parce que ça fait du bien.
Confortable, parce que c’est prévisible, connu, et qu’on sait comment jouer ce rôle-là.
Même si ça fait mal.
Le problème, c’est que rester dans le passé finit par voler ton présent.
Ce que tu revis dans ta tête prend toute la place… et il ne reste plus beaucoup d’espace pour ce que tu pourrais construire maintenant.
On a toujours deux choix devant notre histoire
Avec le temps, j’ai réalisé qu’on a toujours, toujours deux options :
✅ Soit tu te sers de ton passé,
✅ Soit il te sert d’excuse.
Ce qui t’est arrivé ne dit rien sur ce que tu peux devenir.
Ton passé peut soit te freiner, soit te permettre de réaliser de grandes choses.
Tu peux décider de le traîner comme un poids…
Ou de t’en servir comme un moteur pour monter plus haut. ⛽️
Et ce moteur-là, ce n’est pas "grâce" à la douleur en soi.
C’est grâce à ce que tu choisis d’en faire :
La force que tu développes en te relevant.
La clarté sur ce que tu ne veux plus jamais accepter.
La compassion pour les autres qui traversent quelque chose de semblable.
Le courage de créer autre chose, malgré tout.
Tu n’as pas besoin de tout régler pour avancer
On croit souvent qu’avant d’écrire un nouveau chapitre, il faut :
tout comprendre,
tout analyser,
tout guérir parfaitement,
tout pardonner.
Comme si on devait obtenir un "certificat de guérison complète" pour avoir le droit de passer à autre chose.
Mais la vérité, c’est que tu n’as pas à tout régler avant d’avancer.
Tu n’as pas à tout comprendre pour tourner la page. 📃
Tu peux simplement dire :
« OK, ça fait partie de mon histoire… mais ça ne m’empêche pas d’écrire la suite. »
Tu peux avancer avec des zones floues.
Tu peux construire une vie qui te ressemble, même si tout n’est pas parfaitement rangé dans ton passé.
Raconter, oui. Se coincer dedans, non.
Mettons quelque chose au clair : parler de ce qu’on a vécu, c’est important.
Mettre des mots sur ses blessures, c’est souvent nécessaire pour guérir.
Mais il y a une différence entre :
raconter pour se libérer,
et
raconter pour se justifier, encore et encore.
Tu ne revis pas ton passé en le racontant mille fois…
Tu t’alourdis.
Pendant que tu rembobines toujours les mêmes scènes, le temps passe. ⏱️
La vie continue.
Les opportunités passent.
Les rencontres possibles passent.
Et pendant ce temps-là… tu restes coincée dans un chapitre déjà écrit.
Ton passé : un point de départ, pas une adresse permanente
Ton passé, c’est un point de départ.
Mais ce n’est pas une adresse permanente.
Tu peux venir de là… sans y habiter encore.
Tu peux reconnaître ce que tu as traversé… sans t’y définir.
Ce que tu as vécu ne détermine ni :
ton calibre,
ni ton potentiel,
ni ce que tu as le droit de rêver.
Tu n’es pas obligée de rester "celle à qui il est arrivé ça".
Tu peux devenir celle qui a continué malgré ça.
Parce que ton histoire ne finit pas là où tu as été blessée. 🧡
Elle commence là où tu continues. ❤️
À J-17 de mes 40 ans…
À ce moment précis de ma vie, je fais le choix conscient de :
ne plus laisser mon passé dicter ce que je mérite,
utiliser ce que j’ai vécu comme carburant et non comme frein,
arrêter de me raconter les mêmes vieilles histoires,
me rappeler que je peux réécrire la suite, même à partir de chapitres difficiles.
Si tu lis ces lignes, peut-être que toi aussi, tu as un morceau de passé qui te colle à la peau.
Alors, je te pose une question :
👉 Est-ce que tu veux que ton passé soit ton excuse…
ou ton élan ?
Tu n’as pas besoin d’attendre une date symbolique comme un anniversaire pour choisir.
Mais si tu as besoin d’un signe pour commencer à écrire la suite de ton histoire… tu peux prendre cet article comme un signe.
Parce qu’au fond, tu ne t’es jamais vraiment perdue.
Tu t’es juste un peu trop longtemps identifiée à ce qui t’est arrivé.
Et maintenant, tu peux décider qui tu veux devenir avec tout ça. ✨
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